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Le cerveau fonctionne comme un gros ordinateur. Il traite les informations qu’il reçoit grâce aux 5 sens, et renvoie des messages, conscients et inconscients, au corps. Les fonctions du cerveau vont cependant beaucoup plus loin avec les capacités de réflexion, de prise de décision ou encore le ressenti des émotions.
La taille du cerveau humain peut être estimé à deux poings serrés et son poids se situe aux alentours de 1,5 kg. De l’extérieur, il ressemble un peu à une grosse noix, avec des plis et des crevasses. Le tissu cérébral est composé d’environ 100 milliards de neurones et d’un trillion de cellules qui soutiennent et nourrissent le tissu (cellules gliales).
L’encéphale (= le système nerveux central contenu à l’intérieur de la boîte crânienne) est composé de différentes parties : le cerveau, le cervelet et le tronc cérébral. Le cerveau, la plus grande partie, est constituée du cortex cérébral (divisés en 2 hémisphères droit et gauche, qui eux-mêmes peuvent être divisés en lobes) ainsi que du thalamus, de l’hypothalamus, l’amygdale, l’hippocampe… Puis, en se rapprochant de la colonne vertébrale, on trouve les autres parties : cervelet (à l’arrière) et le tronc cérébral (composé du mésencéphale, des ponts, et du bulbe rachidien), et enfin, on arrive à la moëlle épinière.
Chaque partie a ses propres fonctions : coordination des mouvements, orientation spatiale, résolution de problèmes et planification, émotions, décodage des informations sensorielles, attention, langage, mémoire, contrôle de l’appétit ou du sommeil, reflexes et mécanismes de récompense, contrôle des activités inconscientes telles que le taux de glucose sanguin, la production d’hormones, le rythme respiratoire ou cardiaque…1,2

Un neurone est une cellule composé d’un ‘’corps’’ (comme toutes les cellules, avec un noyau contenant l’ADN et des organelles pour la synthèse de protéines et d’énergie), de petits ‘’bras’’ récepteurs appelés dendrites et d’un long ‘’bras’’ émetteur appelé axone. Un neurone va capter différents types d’informations ou stimuli et les transporter sous forme de signal électrique (la myéline autour de l’axone permet un transport rapide). A l’arrivée, le signal électrique permet de relâcher des neurotransmetteurs (molécules chimiques). Ceux-ci vont se retrouver dans un petit espace entre 2 neurones, appelé synapse, puis vont se lier au neurone suivant. S’il y a assez de neurotransmetteurs qui se lient aux récepteurs du 2ème neurone, le seuil d’activation va être dépassé et un signal électrique va être créé et se propager jusqu’au bout de ce neurone, relâchant des neurotransmetteurs dans une nouvelle synapse, etc. Il existe également des neurotransmetteurs inhibiteurs (par exemple GABA), qui visent à empêcher l’activation du 2ème neurone. Enfin, des neurotransmetteurs spécifiques permettent la transmission d’information spécifiques (dopamine -pour la motivation/système de récompense, décision des mouvements-, sérotonine -stabilité, inhibition-, acétylcholine -contraction musculaire, mémoire-, noradrénaline -régulation du métabolisme, attention, apprentissage- … ).3,4,5
Comment est-ce que nos yeux et notre cerveau travaillent ensemble pour transformer de la lumière en image ? Les rayons lumineux entrent dans l’œil par la cornée, la couche transparente à l’extérieur de l’œil, puis ils passent à travers la pupille, au centre de l’iris. L’iris a la capacité de s’agrandir et de se rétrécir, en fonction de la quantité de lumière qui pénètre dans l’œil. Ensuite, les rayons lumineux passent à travers le cristallin naturel de l’œil, qui se raccourcit ou s’allonge afin de focaliser correctement les rayons lumineux sur un point précis sur la rétine. Celle-ci capture tous les rayons lumineux grâce à deux types de cellules : les bâtonnets sont sensibles à l’intensité de la lumière, et les cônes servent à voir les couleurs (ils sont activés par du vert, du rouge ou du bleu). Les cellules qui sont activées envoient un signal électrique en direction du nerf optique. Les signaux provenant de chaque œil se rejoignent au niveau du chiasme optique, puis se redivisent en fonction du champ visuel (la partie gauche de l’image -provenant des 2 yeux- va dans l’hémisphère droit du cerveau et inversement). Ces fibres optiques vont ensuite à l’arrière du cerveau, dans la partie cortex visuel du lobe occipital, où les informations vont être décodées.6, 7,8

Lorsqu’on vieillit, le cerveau change à tous les niveaux. La morphologie est différente : le volume diminue (à partir de -5% par décennie après 40 ans, surtout dans le cortex préfrontal qui régule le raisonnement, et une partie de la personnalité et des émotions), la vascularisation se modifie, irrigant moins certaines zones, etc. Des modifications se retrouvent aussi au niveau des cellules (transmission plus lente des informations -démyélinisation-), des synapses (changements/pertes de connections) et des molécules (diminution de la sécrétion de neurotransmetteurs et hormones).
Heureusement, le cerveau reste plastique et certaines pertes peuvent se ralentir voire s’améliorer, avec du temps et de l’entraînement. Certains facteurs comme de l’exercice physique régulier, une nutrition saine et un apport limité d’alcool, semblent être bénéfiques pour garder un cerveau fonctionnel. Ainsi, selon l’article “Dietary and Lifestyle Guidelines for the Prevention of Alzheimer’s Disease,”11 publié en 2014 dans le journal scientifique Neurobiology of Aging : « Les légumes, les légumineuses (haricots, pois et lentilles), les fruits et les céréales complètes devraient remplacer les viandes et les produits laitiers comme éléments de base de l’alimentation ».
Cet article a pour but de résumer les bases de fonctionnement d’une partie du corps humain, mais ne remplace en aucun cas le diagnostique et le traitement médical.
Clause de non-responsabilité:
Les informations publiées sur www.swiss-alp-health.ch ne sauraient prétendre à l’exhaustivité et ne peuvent en aucun cas remplacer des conseils ou traitements médicaux individuels. Les dites informations ne peuvent pas servir à établir des diagnostics indépendants ni à choisir, appliquer, modifier ou arrêter le traitement d’une maladie. En cas de problèmes de santé, il est recommandé de consulter un médecin. Tout accès à www.swiss-alp-health.ch et à son contenu relève de la propre responsabilité de l’utilisateur.
La peau est une barrière entre notre corps et l’extérieur, nous protégeant des agresseurs, retenant l’eau et contrôlant notre température. La peau a trois couches : l’épiderme, le derme et le tissu sous-cutané.
Avec le processus de vieillissement de la peau, ces trois composants subissent des changements. Certaines modifications sont évidentes : les rides apparaissent et l’élasticité diminue. En effet, les cellules de notre peau ne sont plus aussi efficaces, les fibres de structure qui confèrent structure et élasticité à notre peau sont moins nombreuses, les mélanomes se remplissent de mélanine créant des tâches foncées… Les causes sont nombreuses : internes, telles que la génétique, le métabolisme cellulaire et les changements hormonaux (par exemple à la ménopause), mais aussi externes, dont l’exposition au soleil (UV), la pollution, les produits chimiques, le stress oxydatif, la consommation régulière de sucre, la cigarette, un manque de sommeil, le stress… Les UV par exemple promeuvent la destruction des fibres de la matrice extracellulaires et endommagent les mitochondries (partie de la cellule responsable de la réduction du stress oxydatif, de la survie de la cellule et de la production d’énergie).
Nos cheveux et nos ongles vieillissent aussi. Leur pousse, structure et couleur changent. Au niveau des cheveux, les fibres dans les racines sont plus faibles, les mélanocytes responsables de la couleur fonctionnent moins bien, et les cellules du follicule diminuent la production de cheveux. Les ongles sont plus fragiles, fins et décolorés, la morphologie de la plaque de l’ongle (faisant pousser l’ongle) change et leur contenu de lipides varie avec l’âge.
C’est un processus normal, car les cellules dégénèrent progressivement, mais le stress oxydatif et l’environnement (soins, pollution, soleil …) ont un effet sur le long terme.
Comme le dit la célèbre citation « On n’a jamais une seconde chance de faire une première impression », chaque jour est donc important dans la quête d’un vieillissement sain en général et celui de la peau en particulier.
Nous pouvons agir pour éviter des facteurs externes qui peuvent avoir un effet négatif sur notre apparence, car la prévention est notre alliée: un style de vie sain permet de limiter les effets néfastes du stress oxydatif, notamment grâce à l’exercice physique, un environnement peu stressant (qui a également un effet positif sur les maladies cardiovasculaires, le système immunitaire et les fonctions neuropsychiatriques), une exposition au soleil adaptée, un bon sommeil et une alimentation saine incluant beaucoup de végétaux.
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L’oxydation est une réaction chimique qui se fait en présence d’oxygène. On la voit lorsqu’on coupe une pomme : une fois coupée, la pomme a tendance à brunir, car une de ses enzymes réagit au contact de l’oxygène et transforme une molécule (appelée phénol) en une autre molécule (appelée quinone) qui va se décomposer en un pigment brun. L’ajout de jus de citron va permettre de ralentir ce brunissement car il contient de la vitamine C, un fort antioxydant, qui va réduire la quantité de quinones et donc empêcher l’apparition du pigment brun.
C’est le même équilibre entre oxydation et antioxydation qui a lieu dans chacune de nos cellules. Nous avons bien-sûr besoin d’oxygène pour vivre et chacune de nos cellules l’utilise dans de nombreux processus. Lors de certaines de ces réactions, par exemple lorsqu’on produit l’énergie cellulaire ATP, des radicaux libres (ROS – espèces d’oxygène réactif) sont formés. Leur présence -en petite quantité- est normale, et ils ont certaines fonctions telles que la communication entre les cellules, la synthèse de certains composants cellulaires ou comme arme du système immunitaire contre les pathogènes. En même temps, les ROS sont constamment détoxifiés par certaines enzymes antioxydantes ou par d’autres mécanismes, pour devenir des produits inoffensifs, tels que l’eau H2O.1,2 On atteint un équilibre oxydatif qui fonctionne normalement très bien ! Sauf que ce n’est pas toujours le cas…
Le stress oxydatif est un phénomène causé par un déséquilibre entre la production et l’accumulation de radicaux libres (ROS) dans les cellules et tissus, et la capacité de notre corps à détoxifier ces produits réactifs.1
En effet, si la présence de ROS crée par notre métabolisme cellulaire est normale, certains facteurs environnementaux, comme les UV, les radiations ionisantes, les polluants, les métaux lourds, le tabac, l’alcool, certains médicaments et produits chimiques, contribuent à augmenter considérablement la production de ROS. Cette grande quantité de ROS ne peut pas être détoxifiée en entier par nos défenses antioxydantes, et ce déséquilibre entraîne des dommages aux cellules et aux tissus. C’est ce qu’on appelle le stress oxydatif.
Pour contrebalancer, il existe également des antioxydants exogènes qui vont pouvoir réagir avec les ROS pour les rendre inoffensifs, empêcher leur production ou activer les enzymes antioxydantes.1,2 Les vitamines B2, C, E, le sélénium, le cuivre, le manganèse, le zinc et les polyphénols de l’huile d’olive contribuent à protéger les cellules contre le stress oxydatif.
Quand il y a trop de ROS par rapport à nos défenses antioxydantes, les membranes de nos cellules, nos protéines, nos lipides, notre ADN etc. vont être « attaqués » et endommagés.1 Ainsi, les modifications de l’ADN d’une cellule entraînent une dérégulation de ses fonctions et de son ‘’comportement’’, ce qui va impacter le tissu dans lequel elle se trouve.
Or le vieillissement peut être défini comme ‘’la perte progressive des fonctions de nos tissus’’, et la répétition de dommages dus à l’excès de ROS peut donc l’accélérer. Ainsi, avec le temps, si le stress oxydatif n’est pas résorbé, les dommages s’accumulent, les tissus n’arrivent plus à garder leur homéostase et se dérèglent.1 De plus, avec l’âge, les défenses antioxydantes s’amenuisent, nous rendant plus sensibles à un excès de ROS.4
Heureusement, il n’est jamais trop tard pour s’impliquer dans la réduction du stress oxydatif de notre corps. Il est possible de réduire au maximum la génération de ROS exogènes en évitant de s’exposer aux radiations, aux polluants, au métaux lourds, au tabac et à l’alcool, à certains médicaments et aux produits chimiques.
Une activité physique modérée et régulière en aérobie (longue et peu intense, utilisant de l’oxygène dans les muscles) est également importante pour limiter l’accumulation du stress oxydatif car elle stimule les défenses antioxydantes, notamment dans les muscles. Elle est de plus essentielle pour maintenir une bonne santé en général. Cependant, une activité physique de haute intensité va augmenter le stress oxydatif dans notre corps.4
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Les bactéries sont des organismes constitués d’une seule cellule (taille en µm : un millionième de mètre) et peuvent grandir et se reproduire. Les virus sont plus petits (taille en nm : une milliardième de mètre) et consistent en une enveloppe et quelques gènes et protéines. Pour remplir leur objectif de reproduction, ils ont besoin d’envahir une cellule et de détourner ses mécanismes. Beaucoup de micro-organismes en harmonie avec nous (commensaux), mais certains peuvent endommager nos tissus, ce qui en fait des pathogènes.
Qu’est ce que le système immunitaire ?Le système immunitaire est composé de beaucoup de cellules différentes (globules blancs = leucocytes), de mécanismes et de molécules, qui aident notre corps à se battre contre des corps étrangers, comme les virus, bactéries ou champignons. Notre système immunitaire se bat également contre d’autres agressions physiques de nos cellules (chocs, toxines, acides, poussière…).
Notre première protection est physique, notamment la peau, les muqueuses et le système digestif. La présence de mucus, d’une flore bactérienne saine, de certaines molécules chimiques comme des enzymes ou des peptides anti-microbiens aident également à nous protéger. De plus, certains organes peuvent expulser les pathogènes : les poumons (toux, éternuements), le système urinaire, les yeux (larmes)…
Ensuite, nous avons des cellules immunitaires dans tout notre corps, gardant nos tissus. Ainsi, quand un pathogène entre dans notre corps et commence à se multiplier, nos cellules immunitaires le détectent souvent rapidement et commencent à le combattre. Cette première ligne de défense s’appelle l’immunité innée. Les cellules appartenant à l’immunité innée (macrophages, neutrophiles, cellules NK et dendritiques…) vont lancer une bataille immédiate et non-spécifique en sécrétant des molécules nuisibles et en englobant (phagocytant) les pathogènes. Les cellules qui sont déjà sur place vont attirer d’autres cellules en relâchant des médiateurs chimiques (cytokines, chémokines…) pour informer sur la localisation de l’infection. Ceci induit l’inflammation, dont les symptômes sont rougeur, chaleur, douleur et gonflement, causés par l’augmentation du flux sanguin et de l’infiltration des cellules immunitaires dans le tissu attaqué. Notons que l’inflammation est ici une bonne chose car elle permet d’aider à combattre le pathogène et à activer le système immunitaire inné (c’est l’inflammation chronique, souvent due à notre style de vie ou à des maladies chroniques, qui pose un problème, car notre corps est constamment en lutte).
Le corps peut également augmenter sa température pour essayer de neutraliser les pathogènes qui sont souvent sensibles à la chaleur. Une fièvre légère n’est donc généralement pas un problème, voire peut être bénéfique. Le mieux est de bien se reposer et de rester hydraté. En revanche, au-dessus de 38°C, il faut commencer à bien surveiller, contacter votre médecin, trouver la cause de l’infection et éventuellement prendre des antipyrétiques.
Rapidement, certaines cellules* présentes sur le site de l’infection vont incorporer et « manger » le pathogène (phagocytose), le dégradant en petits bouts. Elles vont ensuite migrer vers le ganglion le plus proche ou la rate, afin d’informer le reste du système immunitaire sur le type d’infection en cours. Le but est de créer une réponse qui est spécifique au pathogène envahissant, appelé immunité adaptative. Les lymphocytes sont essentiellement les cellules impliqué dans ce type de réactions. Nous avons deux types de lymphocytes : cellules T, principalement faites pour gérer les problèmes à l’intérieur de nos cellules (par exemple cellules infectées par un virus ou cancéreuses) et les cellules B, qui s’occupent en général des problèmes dans nos fluides (souvent des bactéries). Nous avons un grand nombre de lymphocytes dans notre corps et chacun est un petit peu différent des autres, ce qui permet à notre corps de réagir contre tous les types de pathogènes. Tous ces lymphocytes circulent dans notre système lymphatiques et passent donc par les ganglions. Quand nos cellules* phagocytaires vont arriver dans le ganglion, elles vont présenter les petits bouts de pathogènes et tester chaque lymphocyte pour trouver celui qui va précisément réagir. Une fois que le lymphocyte a été sélectionné, il va se multiplier et être activé. Si le pathogène est une bactérie, c’est un rôle pour les cellules B (immunité humorale), qui vont se multiplier et devenir matures (plasmocytes) et pourront ainsi sécréter des anticorps. Ces anticorps vont pouvoir se fixer aux pathogènes, les immobiliser et permettre à d’autres cellules comme les macrophages de les détruire. Si le pathogènes est un virus, les cellules T sélectionnées vont aller dans un organe appelé thymus pour se multiplier et être activées (immunité cellulaire). Certaines de ces cellules vont pouvoir lier les cellules infectées et les détruire, d’autres vont stimuler les cellules immunitaires pour améliorer leurs réponses et d’autres vont les réguler pour éviter d’endommager les tissus.
Il est important de noter que cette réponse adaptative spécifique prend presque une semaine pour se mettre en place.
Une fois que l’infection a été vaincue, tout redevient normal, mais le corps garde une mémoire de cette infection grâce aux lymphocytes mémoires. Ainsi, si le même pathogène nous réinfecte, notre corps pourra réagir plus efficacement et rapidement. La vaccination utilise ce principe pour former notre corps contre un pathogène et qu’il soit capable de le tuer rapidement si une infection commence.
Malheureusement, certains pathogènes évoluent et peuvent tromper la détection de notre système immunitaire, neutraliser la réponse immunitaire, voire même l’utiliser à leur avantage.
Le corps a besoin de beaucoup de repos et de rester bien hydraté. Contactez votre médecin afin d’obtenir un diagnostic et un traitement précis. Attention à l’auto-médication, les antibiotiques fonctionnent contre certaines bactéries, mais jamais contre les virus.
Veuillez noter qu’il existe beaucoup d’autres cellules immunitaires impliquées et que les interactions entre les différents mécanismes sont infiniment plus complexes. Ce document est simplement conçu pour présenter les principales phases de la réponse immunitaire lors d’une infection.
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Les muscles striés squelettiques se lient à l’os par l’intermédiaire des tendons. En se contractant, ils permettent le mouvement volontaire du squelette dans une direction précise. Ces contractions sont contrôlées par des motoneurones qui relient les muscles à la moelle épinière. Leur activation entraîne le relâchement de calcium, qui va pouvoir se fixer sur les protéines contractiles. Chaque fibre musculaire (ou myocyte, cellule musculaire) provient de la fusion de myoblastes, et contient entre 2 et 500 noyaux à sa périphérie. Elle ne peut plus se diviser, mais peut augmenter sa taille en augmentant le volume du cytoplasme. A l’intérieur de chaque fibre musculaire, se trouvent en majorité des myofibrilles, qui sont les unités contractiles du muscle, composées d’actine, de myosine, de troponine et de tropomyosine.
Nos muscles nous permettent d’effectuer de nombreux mouvements et de mobiliser notre corps, mais aussi de garder l’équilibre et de maintenir notre posture, ainsi que de produire de la chaleur.
Dès l’âge de trente ans, notre masse musculaire et notre force commencent à diminuer (de 10-15% par décennie entre 30 et 70 ans, de 25-40% après). Certains changements métaboliques contribuent grandement à cette diminution. Chez la personne jeune, la dégradation de protéines musculaires, qui est un processus physiologique normal, est compensée par la synthèse de nouvelles protéines. En vieillissant, la synthèse de protéines baisse alors que leur dégradation reste constante, ce qui entraîne une réduction de renouvellement du muscle et de ses capacités de cicatrisation. A cela s’ajoute la diminution de l’activité physique, une baisse des taux d’hormones, des déficits nutritionnels éventuels etc…1
Prendre soin de nos muscles
Nous pouvons agir pour maintenir et augmenter la masse musculaire.
Nos muscles sont plastiques et ont la chance de pouvoir s’adapter en fonction de leur sollicitation tout au long de nos vies. Par exemple certaines études ont montré que des personnes entre 60 et 80 ans, suivant un entrainement d’endurance approprié, pouvaient augmenter leur capacité aérobie de 20 à 30%, ce qui est similaire aux performances des personnes plus jeunes. Ces performances sont couplées à une amélioration du système cardiovasculaire et à une adaptation des muscles périphériques.1,5 Les personnes âgées répondent également très bien aux exercices de résistance, leur permettant d’augmenter leur force et leur masse musculaires. Par exemple, des levers de poids 3 fois par semaine, durant 12 semaines permet aux personnes de plus de 60 ans de gagner en force et d’augmenter le volume total de leurs muscles, de façon similaire aux performances des jeunes.6 Ce phénomène a également été observé chez les nonagénaires, qui, suite à un entraînement adapté du bas du corps, ont pu augmenter leur force, leur masse et leurs fonctions musculaires, permettant ainsi accroître leur stabilité ainsi que leur durée et vitesse de marche.7
Bien que l’exercice physique soit l’intervention la plus importante, un apport suffisant en protéines contribue au maintien et à augmenter la masse musculaire. Les recommandations actuelles pour les adultes sont de 0.8g/kg/jour, soit 52g pour une personne de 65kg ou 64g pour 80kg. Néanmoins, il est souvent recommandé aux personnes âgées de consommer plus de 1.2g/kg/j, soit 72g pour une personne de 65kg ou 96g pour 80kg. On peut trouver 10g de protéines dans 300ml de yaourt, 1.5 œuf, 50g de viande ou de poisson, 100g de tofu, 40g de noix… De plus, le calcium, le magnésium, la vitamine D contribuent au maintien d’une fonction musculaire normale.
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Les tissus du cartilage, des tendons, des ligaments et de la peau ont de forts traits communs. Dans le langage scientifique, ils font partie de la « matrice extra cellulaire » et dans la vie quotidienne, ils sont connus sous le terme « tissu conjonctif ». Les éléments constitutifs du tissu conjonctif sont les mêmes pour le cartilage, les tendons, les ligaments et la peau (particulièrement au niveau des couches sous cutanées, l’hypoderme) : les fibres ou protéines de structure et les protéoglycanes.
Les protéines de structure déterminent la forme et donnent de la résistance à nos tissus. L’élastine et le collagène sont des exemples de protéines de structure. Le collagène se trouve chez les humains et les animaux, mais pas chez les végétaux. Les fibres de collagène sont très résistantes à la traction et ne s’étirent pratiquement pas. C’est la protéine la plus répandue dans le corps humain et elle est constituée d’acides aminés assemblés selon un ordre précis et ceux qui sont particulièrement représentés sont la glycine, la proline, l’hydroxyproline et l’hydroxylysine.
On différencie plusieurs types de collagène qui ont des structures un peu différentes. Les types 1 et 3 sont particulièrement situés dans la peau, les tendons, les ligaments, les os et les dents. Le collagène de type 2 est situé en grande partie dans le cartilage des articulations.
Le collagène est constitué de trois longues chaînes de protéines qui se lient entre elles par les ponts disulfures et des liaisons hydrogènes. Ensemble, ces trois longues chaînes de protéines forment un collagène triple hélice (voir le dessin). Plusieurs triple-hélices de collagène forment une fibrille et plusieurs fibrilles forment ensuite une fibre de collagène.

Dessin: Collagène triple-hélice
Les acides aminés sont les plus petits éléments constitutifs des protéines, par exemple le collagène ou l’élastine. On connait aujourd’hui en tout vingt types d’acides aminés qui se retrouvent dans toutes les protéines du corps humain. De ces vingt acides aminés, huit sont essentielles, c’est-à-dire que le corps humain ne les crée pas (isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, valine). Lorsqu’un acide aminé essentiel n’est disponible qu’en quantité insuffisante, les autres acides aminés ne pourront pas être utilisés pour la création de nouvelles protéines et seront transformés en graisse et en sucre. C’est ainsi que le corps humain nécessite une quantité suffisante d’acides aminés essentiels provenant de l’alimentation régulière.

Les protéoglycanes sont un autre élément constituant les tissus conjonctifs, comme les cartilages. Les protéoglycanes bénéficient d’une grande capacité à lier des molécules d’eau. Ils donnent ainsi au tissu conjonctif sa consistance gélatineuse typique et permettent de nourrir les tissus aux alentours et de transporter des molécules vers les cellules. Les protéoglycanes se situent entre les fibres de collagène et d’élastine. On peut se représenter la forme des protéoglycanes comme le tronc d’un sapin: le tronc est constitué d’acide hyaluronique et les branches sont constituées de sulfates de chondroïtine, de dermatane et de kératane (voir illustration). La glucosamine est le précurseur de ces protéoglycanes.
Illustration: Protéoglycane
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Une articulation est la jointure entre deux (ou plusieurs) os. Il existe différents types d’articulations qui sont plus ou moins mobiles. Le genou, l’épaule, la hanche, les doigts sont des articulations très mobiles ; les vertèbres le sont moins et le crâne ne l’est pas. Les mouvements tolérés du squelette sont délimités par la présence de ligaments, qui relient les deux os et entourent la capsule articulaire. Les différents mouvements sont effectués par l’action du muscle qui se contracte et tire sur le tendon, reliant le muscle à l’os. Les bourses séreuses facilitent le glissement entre les différentes structures et ont pour rôle de lubrifier et d’absorber les chocs au niveau des points de pressions des os, tendons et muscles près d’une articulation.
Le bout de chaque os est recouvert d’une fine couche de cartilage articulaire, un tampon élastique, lisse et bien lubrifié. Entre les deux bouts cartilagineux, on trouve le liquide synovial, un liquide visqueux transparent qui a pour but de réduire la friction en lubrifiant l’articulation et d’absorber les chocs. Comme le cartilage n’est pas vascularisé, le liquide synovial fourni également de l’oxygène et des nutriments aux chondrocytes (cellules) du cartilage, permet d’éliminer les déchets métaboliques et contient des cellules phagocytaires qui détruisent les débris et les microorganismes. La nutrition du cartilage passe également par l’os sous-chondral, épaisseur qui lie l’os au cartilage. Il fournit de même les cellules souches et des molécules structurelles au cartilage.
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